Les ballons-sondes existent depuis 1892. Ils servent à faire des mesures dans l‘atmosphère terrestre et sont, en général, gonflés à l’hélium, gaz plus léger que l’air. Depuis peu, ils servent aussi à faire des photos ou des vidéos à des altitudes diverses et d’établir des cartographies plus ou moins détaillées de la surface terrestre.
Le principe :
Le ballon gonflé à l’hélium est capable d’emporter des charges lourdes à des altitudes variables.
Ils sont non habités et peuvent atteindre des altitudes de 35 km pour les ballons libres.
Ils servent pour plusieurs expériences et depuis peu, les écoles ont le droit d’envoyer leurs propres ballons afin de réaliser des mesures, des vidéos ou des films.
Le ballon est attaché à une chaine qui est reliée à une ou plusieurs nacelles détachables ou non qui transportent les expériences, les caméras ou appareils photos.
Un parachute, reliée aux nacelles permet à celles-ci d’atterrir en douceur.
Les ballons sont enveloppés d’une partie rigide les empêchant d’éclater sous la pression. Gonflés à l’hélium, ils peuvent rester des semaines dans l’atmosphère.
Une mire-radar est placée sur la chaîne pour éviter la collision avec les avions.
Les cartographies :
En 2009, des étudiants espagnols ont réussi à prendre des photos avec un ballon à hélium et un appareil photo numérique simple. Le ballon est monté jusque 30km et lorsqu’il s’est dégonflé il a atterri 10 km de l’école.
Pour faire des cartographies, il faut que le ballon soit relié au sol et que la nacelle puisse faire des rotations de 360° et s’incliner pour prendre des photos.
L’appareil est télécommandé pour pouvoir exécuter des zooms s’il le faut et une liaison vidéo descendante permet au photographe de voir en temps réel ce que l’appareil photo vise et ajuster sa photo.
Le principe du ballon attaché permet de déplacer le ballon à l’endroit idéal.
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